Clin d’œil sur des vacances de Delphine, Seb et Camille
12 Août 2010
Pour Sébastien, qui dit vacances à la montagne dit randonnées. Je n’étais pas forcément habituée à ce genre de vacances, alors avant de partir j’ai cherché quelques randos/balades pas trop difficile histoire de contenter tout le monde. Au final, j’ai bien crapahuté et je m’en suis plutôt bien sortie.
Première sortie : le lac de Souliers pour une mise en jambe (1h30 A/R – 275 m dénivelé)
Nous voilà partis en direction de la Casse Déserte, point de départ de la première ballade. Seb prend Camille sur son dos en écharpe et c’est parti pour 40 minutes de marche à travers une forêt de mélèzes puis dans un décor assez rocailleux pour arriver après quelques efforts quand même auprès du lac. Au retour, c’est moi qui ai pris Camille en écharpe.
Deuxième ballade : le lac de Roue (2h30 A/R – 150m dénivelé)
A la 2ème ballade, on augmente un peu la difficulté : on marche un peu plus longtemps. Nous prenons le sentier qui borde la résidence pour rejoindre la route forestière en direction du lac, après 5 km nous arrivons au bord du lac. Comme le lac est accessible en voiture tout est prévu : parking, table de pique-nique, … L’ambiance est assez familiale. Le lac est entouré d’étendues d’herbe, super pour se reposer et pour Camille. Pour le retour, nous décidons de prendre le 2ème accès, via le hameau « Les Maisons » pour se prendre une petite glace à la pâtisserie d’Arvieux avant le retour à l’appart. La descente est assez raide mais le retour sur la Chalp a été assez dur : 3km après une pause gouter c’est assez fatidique…
Troisième ballade : le belvédère du Mont Viso (3h30 A/R – 350m dénivelé)
Première ballade d’une journée, objectif d’arriver pour 11h30 en haut. C’est parti pour 1h30 de montée, nous prenons le chemin de rando (à la différence de la plupart des touristes qui montent via la route forestière). Premier panorama sur le mont Viso depuis le Petit Belvédère au bout de 10 minutes, s’en suit une plaine remplie de fleurs avant de retrouver le chemin caillouteux. Seb est parti en tête, je tente de le suivre comme je peux, mais c’est dur … le rythme est trop soutenu en plus Camille pleure: l’ennui et la faim sans doute vu l’heure. Arrivés en haut le Viso est caché derrière la nebia, dommage. Reste à trouver un petit coin pour se reposer et manger. Seb nous fait traverser le « Guil » les pieds dans l’eau : ahhhh !!! Le retour se fera plus pépère via la route forestière, je suis trop fatiguée.
Quatrième ballade : La rue des Masques (boucle de 2h – 250m dénivelé)
Petite ballade aujourd’hui après l’ascension au belvédère du Viso, nous partons en direction de Guillestre et du plateau du Simoust. Nous longeons le plateau en descendant vers le Guil. C’est le paradis des escaladeurs, nous en rencontrons beaucoup. Le chemin est assez escarpé par endroit et le sol est très glissant (ça fout un peu la frousse …). En chemin, nous avons une vue magnifique sur les fortifications du Mont Dauphin. Le retour ne se fera pas par le même chemin, vu la descente, la remontée promettait d’être rude. Un panneau « plateau du Simoust » nous permettra de faire une boucle jusque la voiture.
Cinquième ballade : le lac Mirroir (2h10 A/R – 520 m dénivelé)
Nous prenons la direction de Ceillac pour aller au lac Mirroir. Nous espérons que le téléphérique soit en fonctionnement pour gagner 300m de dénivelé et pour pouvoir aller au lac Ste-Anne. Nous sommes partis un peu tard (cause sieste de Camille) ce qui fait que nous commençons l’ascension à 16h. Manque de chance, le téléphérique ne fonctionne pas, il faut donc tout faire à pied. Le panneau indique 2h de montée, ça va être juste pour le dîner de Camille... Je prends Camille sur mon dos, histoire qu’elle soit un peu plus calme et qu’elle dorme un peu. L’ascension est sacrément dure, ça grimpe, ça grimpe sans cesse. On ne sait pas trop jusque où … et on attend un plateau qui n’arrivera qu’à la fin … Malgré tout ça, on arrive au lac après un sérieux effort de 1h30 sans relâche, 500m plus haut !! Cela en valait la peine. Dommage que l’on ne puisse pas y rester très longtemps. Le chemin du retour se fera au pas de course : en 35 minutes top chrono.
La ballade est vraiment très belle, assez dure quand même. Cela mérite de le faire sur une journée, pour pousser jusqu’au lac Sainte-Anne et en profiter réellement une fois en haut, dans les verts pâturages.
Sixième ballade : le col des Ayes (2h20 A/R – 570 m dénivelé)
On pensait se faire une petite ballade tranquille en montant le plus loin/haut possible avec la voiture en direction du hameau de l’échallion car au départ de Brunissard, le panneau indiquait 2h30. Au final, cela n’a pas été de tout repos : la montée a été beaucoup moins facile que la veille ; Camille, sur le dos de Seb, se tortille et finit par pleurer à chaudes larmes : elle en a marre, elle veut marcher, bouger mais nous ne sommes pas encore en haut … Nous sommes obligés de la sortir de l’écharpe en pleine montée et en plein vent. Elle finira la montée dans les bras de Papa bien qu’elle soit rudement décidée à finir à pied. C’est fou !! Une fois en haut, Mademoiselle a voulu faire comme les grands : crapahuter sur les gros cailloux !! Après une petite pause bien méritée, le retour s’est fait sans encombre, Camille s’est endormie sur mon dos. Demain, repos pour tout le monde et pour nos pieds aussi.
Pour la petite histoire, ce col était le chemin le plus court pour rejoindre Briançon à pied avant l’ouverture du col d’Izoard.
Septième ballade : Comment la bergerie se transforme en fromagerie (2h25 A/R – 100 ? m dénivelé)
Nous avons acheté sur place un livre de balades à faire dans le Queyras et le Guillestrois. Nous choisissons la balade qui devait nous mener à la bergerie de la Sommette. Les indications n’étant pas très claires, on s’arrête là où on pense être au bon endroit : dans l’épingle à gauche avec un départ de route forestière … On essaie de trouver le départ de la balade sans succès, il y a eu un éboulement, on décide de partir sur la route forestière en pensant récupérer le chemin plus haut. Au final, nous n’étions pas du tout au bon endroit. Notre escapade nous a menés au cœur du village de Montbardon (après 5 km de route forestière) avec sa fromagerie et son auberge « du cadran solaire » fort sympathique pour une petite halte rafraîchissante. Le village est typique, pas chamboulé par le tourisme : authentique quoi. Tout le monde se connait, ce qui nous a valu de repartir avec un kilo de fromage dans le sac à dos … La vue depuis le village est impressionnante et magnifique : vue sur le Guil … Un vrai havre de paix.
Huitième ballade : Le lac Foréant par le Col Vieux (02h15 A/R – 2x200 m dénivelé)
C’était une des ballades que j’avais choisie avant le départ et ça en valait vraiment la peine. Nous sommes partis tôt afin de bien pouvoir en profiter sur place dans l’espoir que Camille fasse dodo dans la voiture mais elle n’était pas de cet avis là, elle a donc fait dodo sur moi à l’aller. Nous sommes donc partis à la conquête du col Vieux avec quelques efforts quand même car nous n’avions pas pris en compte que nous commencions la balade à 2610m. Même 200m c’est dur à cette altitude !! En haut du col, nous avions une belle vue sur le lac, il n’y avait plus qu’à redescendre et profiter. Nous ne sommes pas allés jusqu’au lac Egorgéou même si nous y avions pensé, vu le dénivelé (encore 200m bien raide).
Les lacs font partie du vallon du Bouchouse, où l’on rencontre beaucoup de fleurs, plantes de l’époque glaciaire. Nous avons vu beaucoup de traces d’animaux sans en voir un seul, dommage.
Camille a pu gambader sur les berges du lac, elle a également voulu partir à l’assaut de la colline qui était derrière nous. Elle nous voit faire et veut nous imiter.
Une très belle balade qui laisse quelques traces le soir venu, le lit a été le bienvenu …