Clin d’œil sur des vacances de Delphine, Seb et Camille
13 Juillet 2006
Nous voilà donc partis de bonne heure pour le lac Nam-Tso (le plus haut lac du monde), finalement la route n’a pas été si longue que ça tellement le paysage était sympa. Seul regret, nous aurions bien fait la route a un rythme un peu plus lent pour en profiter pleinement …
Pour aller au lac, nous avons du passer un col à 5100 m d’altitude, tous les cars, minibus, jeep et Cie font une halte au col alors c’est un peu l’embouteillage ;-) La vue sur le lac est magnifique, par contre une sacrée averse nous attendait en chemin …
Comme à notre habitude, le beau temps n’était pas au rendez-vous pour notre excursion, il a donc fallut attendre sagement dans la voiture que la pluie veuille bien s’arrêter un moment.
Des nomades (des vrais, pas que pour le tourisme) vivent aux bords du lac avec leur yack – attention des blancs, ils sont sacrés et ne peuvent pas être mangés – ils les utilisent pour le tourisme : par ici les sous si tu veux monter dessus pour faire une belle photo devant le lac. On peut faire de même avec les chevaux mais là pour une ballade. Nous ne nous sommes pas laissés tenter ni par l’un ni par l’autre ;-)
A ce qu’il paraît (nous n’avons pas pu le vérifier) lors de beau temps et par ciel bleu, le bleu du ciel se reflète dans le lac et celui-ci prend des couleurs bleu turquoise.
En allant au lac, nous avons longé la nouvelle voie ferrée qui relie Pékin à Lhassa : un travail titanesque avec un nombre de pont incalculable allant jusqu’à 66 piliers. Cette voie ferrée est sacrément bien gardée, un garde est posté sur la voie à intervalle régulier. L’avenir nous dira si cela était nécessaire ou pas : cette ligne n’est pas du tout au goût des tibétains et si cela pouvait être endommagé ce serait bien les derniers contrariés … à méditer
Autre petite particularité du lieu : les toilettes. Notre guide LP nous avertissait qu’il n’y avait pas de toilettes sur place donc la bonne vieille méthode de faire son petit trou et de le reboucher après s’appliquait à ce lieu reculé dans la montagne. Depuis l’écriture du livre, les choses se sont améliorées un peu … maintenant ça existe mais ça coupe encore plus l’envie que les toilettes « turcs ». En fait les toilettes sont sur deux niveaux, je ne parlerais que de celui du haut (vous comprendrez à quoi sert celui du bas). Donc, une rangée de trous fait dans le sol sont séparés par un petit muret d’environ un mètre (on peut papoter avec sa voisine si on veut) la porte bah euh y en a pas, donc si on veut aller dans le « toilette du fond » on passe devant tout le monde. Original !!